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La Nature possède en elle tout ce qu’il faut pour maintenir les êtres vivants en bonne santé. Parfois, elle fait appel aux mains de l’Homme qu’elle dirige harmonieusement.
(Extrait d’un mémoire de ma jeunesse, et j’y crois toujours.)
Lorsque je parle de Nature, je parle d’Intelligence Universelle, celle qui habite toute chose, et qui à chaque seconde en maintient l’équilibre. Un mouvement constant inné du Principe de Vie. La main de l’Homme en est le précieux collaborateur lorsqu’elle se laisse guider par ses mêmes lois universelles.
La santé n’est pas un aspect de notre vie, elle est le plan originel.
Reconnue comme le bien le plus précieux, elle est dans sa forme première, native de tout élément perturbateur. Lorsque l’un surgit, cette même Intelligence est source de guérison.
La médecine s’inscrit dans la volonté de participer à la guérison, quelle qu’elle soit.
Le bien-être, physique, psychique et social est un résultat, la partie émergente de la santé, qui, elle, prend sa source dans un espace plus vaste que la forme.
Prendre soin de l’autre est une vertu, se soigner, un désir de vivre en harmonie avec son corps et son environnement.
Les médecines sont nombreuses, en réponse à une complexité individuelle, sociétale, culturelle, géographique. Au centre se place la multiplicité des croyances qui souvent nous définissent.
La guérison demeure une expérience individuelle, pluridimensionnelle.
La médecine occidentale nous apporte un soutien considérable que je ne peux que louer.
D’autres médecines, d’autres pratiques offrent leur savoir.
Je suis, cependant, interpellée par la polarisation d’une médecine numérisée et globalisée, au service d’un empire tentaculaire visant d’autres horizons que celui de maintenir un peuple sain, libre et responsable de ses choix.
Il faut des individus brillants pour développer une technologie et des esprits éclairés pour en définir les contours.
Elle est toujours un progrès, parfois un danger, pourvu qu’elle ne devienne pas une discipline, un enfermement, un cloisonnement patronnant d’autres intérêts que le bien-vivre d’une nation.
Elle est et sera probablement au goût d’une norme sociétale, répondra aux attentes individuelles et collectives peut-être, servira des désirs et des aspirations certainement, mais ne se substituera jamais, du moins je l’espère, aux droits humains fondamentaux, dont celui de choisir ce qui est juste et bon pour soi.
Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix, il y a le nôtre, orienté par nos convictions, nos valeurs, nos expériences.
Une population ne peut refléter la santé sans qu’elle y ait construit ou préservé des conditions d’épanouissement.
Une plante se développe dans un bon terreau; une base fondamentale pour que prospère tout ce qui vit, même nous!
Je vous souhaite une pleine santé!
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